Il suffit parfois d’une rencontre pour déclencher un processus !
C’est à la lecture de ce théologien Suisse du XXéme siècle, bien connu dans le monde de la spiritualité, que Bernard Geyler a ressenti un besoin profond d’aller vers l’autre. Comme une grâce, comme ce hasard qu’Einstein qualifié de « Dieu incognito », il a rencontré la spiritualité de Maurice Zundel, en a éprouvé un choc puissant qui l’a conduit à des études de théologie couronnées par une maîtrise soutenue en 2014 à l’université de Metz.

C’est alors que Daesh a pris Mossoul et que le problème du devenir des chrétiens d’Irak s’est posé avec intensité. C’est insupportable, dit il, les discours de tout bord ne sont que du bavardage stérile.
Être chrétien c’est faire face, c’est agir, c’est témoigner, c’est vivre ce que nous croyons, c’est devenir des acteurs face à ce drame. C’est refuser ce qu’il appelle la « théologie du poteau indicateur » qui consiste à dire aux autres ce qu’ils ont à faire tout en restant sur place.
Ce que Bernard Geyler martèle sur les pas de Maurice Zundel avec conviction, c’est, à l’image du Colibri, de faire et d’agir avec foi en fonction de nos moyens, même si l’enjeu est colossal.
« Chacun doit faire sa part ».
Voilà ce qui nous anime dans notre association. Voilà ce que nous cherchons à transmettre, en réponse à cet appel à l’aide d’une communauté en grande détresse et fragilité.

L’éditeur Suisse « Parole et Silence » a fait paraître en mai 2018 son ouvrage : Maurice Zundel le passeur de gué
Ce livre est la clé de son engagement : devenir l’homme possible. Démarche anthropologique prenant l’homme par la main pour lui faire passer un gué et devenir quelqu’un.
(Disponible en librairies au prix de 17€)